BALIBARIS

L’histoire de la marque balibaris

Alors âgé de 25 ans, Paul Sczerba sort d’HEC avec le rêve de créer une marque de vêtements qui lui ressemblerait, faute de se retrouver dans l’offre proposée par le prêt-à-porter de l’époque. Nous sommes alors en 2010. Dotée d’un simple site internet, Balibaris, qui n’est pas encore officiellement baptisée, se lance avec des cravates tricotées en laine et en soie, soigneusement photographiées sous forme de tableaux. Grâce au bouche-à-oreille et par un heureux hasard, les cravates se retrouvent portée par Yann Barthès, présentateur du ¨Petit Journal » sur Canal+. Ce coup de pouce est plus que bienvenu mais Paul Sczerba ne compte pas en rester là. L’année suivante, en 2011, la première collection textile voit le jour. En 2012, c’est la première boutique parisienne qui ouvre ses portes. Collection après collection, Balibaris élargit son vestiaire contemporain chic avec les grands classiques du vêtement masculin : caban en drap de laine, col rond en mérinos,  chemise en flanelle portugaise, trench-coat enduit, sac de voyage… Aujourd’hui, la marque dispose d’une soixantaine de points de vente en France et réalise de bons chiffres à l’export. Un joli parcours réussi, confirmé par l’arrivée d’une collection dédiée aux femmes. 

Notre avis sur la marque balibaris

Les basiques proposés par Balibaris sont généralement intéressants, tant du point de vue des matières sélectionnées que des coupes et du style. Évidemment, si vous aimez les vêtements Workwear / Heritage aux coupes généreuses, vous ne vous y retrouverez pas forcément. En revanche, pour ceux qui souhaitent des habits plus près du corps, élégants mais sobres, Balibaris est une bonne option. Comme je le disais, l’offre proposée est suffisamment large pour que vous trouviez tout ce dont vous avez besoin, de la tête aux pieds en passant par la bagagerie. Au niveau des prix, ces derniers sont souvent supérieurs à ceux des produits proposés par d’autres marques milieu-de-gamme. Cependant les soldes sont généreuses. Comptez 135 € pour un sweat brodé fabriqué en Turquie, entre 400 et 500 € pour un manteau en laine confectionné en Roumanie, près de 200 € pour un pull en laine mérinos tricoté en Italie et 600 € pour un bomber en cuir fait en Inde. Sur les fiches produits, une plus grande transparence matières / fournisseurs / environnement serait appréciable.