LES MONTRES, UNE HISTOIRE DE PASSION

Avant-propos : A l’occasion de son arrivée dans l’équipe des contributeurs de Verygoodlord, Augustin nous parle ici de sa passion pour l’horlogerie. Vous le retrouvez dans la catégorie montre du blog. Bienvenue chez VGL, la parole est à toi Augustin ! – Arnaud

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Que manquait-il encore à Verygoodlord ? Une rubrique gastronomie ? Peut-être. Une rubrique horlogerie ? Sans nul doute.

On a tous un faible pour les belles montres et parfois pour l’horlogerie. Mais au fond, l’horlogerie, cela intéresse encore quelqu’un ? Vous êtes peut-être de ceux qui aiment entendre le tic-tac d’un beau mécanisme. Moi aussi !

Dans ce premier article, j’avais envie de vous parler de ma passion pour l’horlogerie avant d’aller plus loin ensemble dans les prochaines semaines.

Réglez-vos montres, embarquement Immédiat !

Calculer le temps : un besoin humain

Depuis la nuit des temps, les Hommes cherchent à comprendre le temps, à l’évaluer, à se repérer par rapport à lui. Il rythme nos journées, nos existences…nous n’avons aucune emprise sur lui, et on s’accorderait presque tous à dire qu’il passe trop vite. Et pourtant, on s’entête à le mesurer, inlassablement.

Des montres, on en a tous eues, des rondes, des carrées, en métal, en plastique…et que dire des Flik Flak, qui continuent encore de faire rêver les plus jeunes générations et sourire les autres. Un besoin de lire, d’une autre manière, une donnée universelle. De là à en faire une passion, faut être un peu fêlé…Et un jour, tout bascule.

passion horlogerie

Gauche : ma Seiko Diver montée sur bracelet nato
Droite : ma Frederique Constant Slimline

La genèse d’une passion pour l’horlogerie

J’ai commencé à m’intéresser aux montres il y a une bonne dizaine d’années. D’abord attiré par des montres « design », j’ai commencé à acquérir quelques modèles à quartz, sans réelle connaissance ni autre finalité que d’avoir quelque chose d’agréable au poignet. Un premier pas, sage et mesuré. Après tout, je pouvais lire l’heure et en prime arborer un accessoire « sympa », que demander de plus.

Mais la faim grandissait, la soif d’ailleurs se faisait pressante. Quid des montres automatiques, des montres manuelles, des complications ? Un jargon hétéroclite intriguant, un monde qui me semblait peu perméable, complexe, et pourtant.

J’ai fini par passer le cap, quelques années plus tard, avec ma première montre automatique, une Frederique Constant Slimline Classic heartbeat, qui se porte comme un charme ! Un modèle qui se veut à la fois classique et innovant, reprenant ici et là de nombreux codes : index peints, chiffres romains, aiguilles façon poire stuart, cadran guilloché,…

Une fin en soi ? Plutôt un révélateur !

Les raisons d’une déraison

Le doigt dans l’engrenage, il était déjà trop tard. Car s’il y a bien une caractéristique commune à bon nombre de passions, c’est cet insatiable appétit pour l’acquisition, la découverte, la nouveauté.

Pour moi, ce premier achat sonnait au départ comme une fin, un accomplissement qui ne serait pas renouvelé…mais bien sûr! L’unicité n’avait déjà plus la côte. Infidélité passagère ou vraie contagion ? L’histoire le dira. La parole est à la défense !

L’horlogerie est si variée, riche de nombreuses marques, modèles et savoir-faire, d’histoires, d’hommes et d’aventures. Il serait illusoire de penser s’en approcher en restant spectateur. La preuve, ma boîte à montre est déjà pleine…

Et l’heure dans tout ça ?

On réalise rapidement que nos si chères montres, dont la fonction principale semble quand même celle de donner l’heure (vous aurez au moins appris cela !), ne sont presque plus destinées à nous l’indiquer. Les smartphones et ordinateurs font cela très bien.

Mais nos montres sont bien plus que cela, plus considérées comme des garde-temps, des bijoux sur lesquels s’égrènent les secondes, avec chacune leur histoire. Nos mouvements de poignet et autre tours de main permettent de les animer, pour notre plus grand bonheur.

Je ne vous ai pas perdu ? Magnifique ! Le temps reste précieux. La montre serait-elle le seul bijou de l’homme ? Un des plus symboliques sans aucun doute. Un must have !

montre plongeuse

Ma Seiko Diver prend l’air. Le comble pour une plongeuse !

L’horlogerie, un monde de luxe ?

L’horlogerie serait-elle dorénavant cantonnée à l’univers du luxe ?

Oui et non.

Oui, et aujourd’hui plus que jamais. Bon nombre de marques ont résolument pris un tournant plus orienté luxe, multipliant les hausses de prix et voulant toujours plus séduire une clientèle majoritairement asiatique. La qualité et le prestige continuent de se payer. Mais les marques misent aussi sur l’innovation, tout en s’attachant à ne pas dévoyer leur image, pour se réinventer et occuper une place durable dans un monde plus concentré que jamais entre quelques grands groupes (Swatch Group, Richemont, LVMH,…) et grandes manufactures indépendante (Patek Philippe, Rolex,…).

Non, et heureusement ! Il est tout à fait possible de se faire plaisir avec des modèles automatiques/manuels sans pour autant sacrifier un rein et son PEL. Cette rubrique sera aussi l’occasion de mettre en avant ces marques plus confidentielles mais tout aussi attractives, tout en s’autorisant à rêver sur des modèles plus haut de gamme.

Le vintage fait lui aussi un véritable retour en forces ces dernières années, et se présente comme une alternative plus qu’intéressante, avec une profusion de modèles et d’époques. Mais s’y risquer sans un œil un minimum exercé n’est pas recommandé, on achète aussi et surtout un vendeur, de la confiance. Mais c’est encore un domaine où l’équipe VGL vous sera d’une précieuse aide.

 

Une industrie vintage ?

Vous l’aurez compris, l’horlogerie est une industrie dynamique, avec ses codes et ses salons.

Pour les professionnels et amateurs avertis, les deux grands rendez-vous de l’année sont suisses. D’un côté le SIHH, Salon International de la Haute Horlogerie (l’édition 2017 s’est achevée le 20 janvier), et de l’autre Basel World, dont l’édition 2017 s’est déroulée du 23 au 30 mars 2017 à Bâle.

Deux ambiances différentes, des exposants différents : le premier plutôt drivé par Richemont et le second par le Swatch Group, mais pas que. Le SIHH cette année, c’était : 30 exposants sur plus de 45 000 m2, 16 000 visiteurs et pour la première fois 2 500 visiteurs publics pour la journée du vendredi.

Ce n’est bien sûr pas encore le salon de l’auto, mais on dépasse allègrement le salon annuel de la charentaise aveyronnaise. Du beau monde, de belles tocantes, de bons moments.

Et maintenant ?

Après ce préambule non exhaustif, vous salivez d’impatience, vous trépignez d’en savoir plus. Je vous donne donc rendez-vous très prochainement pour un nouvel article.

En attendant, watch yourself !

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