Il y a des looks que je pourrais porter toute l’année sans soucis. Celui-ci est l’un d’eux. Il est composé de pièces qui ont toutes du caractère et un excellent confort. C’est le plus important pour moi. Je crois que j’ai passé un cap ! Celui de la trentaine peut-être…
Le cap d’une envie de confort pour vivre dans mes vêtements comme je le souhaite. J’ai assez porté de chemises slim et des pantalons serrés. Ça suffit. Et puis j’ai aussi une certaine envie de « volume » comme dit mon pote Borasification. L’envie d’avoir des vêtements qui structurent la silhouette et non l’inverse. C’est aussi dans l’air du temps, de porter des pièces qui sont plus atemporelles et versatiles.
Un pull torsadé et un gilet
Pour commencer j’ai enfilé un t-shirt blanc à manches longues car la laine à même la peau ce n’est pas toujours top. Même si ce pull ne gratte pas, il faut toujours garder en contact avec la peau une couche de « propreté » qui se lave facilement. Ce pull à col roulé torsadé en merinos tient bien chaud et permet de ne pas porter de manteau trop épais s’il fait juste frais et ensoleillé. C’était le cas le jour de ce shooting.
Je le porte avec un gilet « Leven » de chez Kestin, qui a plein de grandes poches. C’est une autre passion, avec les grands cols de chemise. Il faut toujours que j’ai une multitude de poches sur moi. Je ne sais pas d’où ça vient. D’aussi loin de que je me souvienne, j’avais un ami au collège qui portait une veste de la marque givenchy (à l’époque c’était moins bling) et qui avait des poches partout. Je me souviens très bien de ces logo qu’il avait partout dessus. A l’époque pour moi c’était le graal. Les temps changent !
Avec Kestin on est bien loin de tout ça. C’est une marque simple, concentrée sur le produit et sur une belle confection à un prix correct. J’insiste sur ce dernier point, car franchement les prix sont toujours vraiment bien placés par rapport à d’autres marques concurrentes. J’ai aussi une seconde veste de chez eux, la Neist, vendue 165€ pour une fabrication portugaise et un tissu en velours côtelé anglais. Elles se porte facilement, un peu comme une surchemise. Elle a le mérite d’être assez légère et d’avoir aussi plein de poches. J’aime aussi l’absence de col qui lui confère un vrai style.
Les « Defender » de Malfroid
J’ai une paire de Defender de chez Malfroid aux pieds. Comme dirait Victor, le fondateur de la marque, c’est « un derby qui ne rigole pas ». C’est une paire en velours déperlant montée sur une semelle commando en gomme assez épaisse. On voit peu souvent ce type d’association entre la semelle commando et la forme classique d’une derby, et à cela s’ajoute en plus un montage « cousu norvégien » qui renforce le côté « indestructible » de la paire. Comme je suis très souvent en scooter et qu’il pleut parfois à Paris – je dis « parfois » pour être sympa – c’est toujours agréable d’avoir ce genre de semelle qui permet de se sentir bien ancré au sol au feu rouge. Ce n’est pas pour rien que la Malfroid a nommé cette paire en référence au célèbre 4X4 increvable de la marque anglaise.
Un jean Selvedge
Le jean brut selvedge vient de chez Champ de Manoeuvres. C’est un denim très rigide qui se fait à la longue, pour perdre le côté cartonneux. J’aime bien ce genre de tissu très robuste qui donne la sensation de porter un vêtement qu’on a pas peur d’abimer (à juste titre). Je suis sûr qu’au bout de plusieurs lavages j’arriverai à avoir un jean qui gardera un beau délavage. J’ai hâte de voir comment il va évoluer. D’ailleurs si cela vous intéresse, j’avais rédigé un guide pour savoir comment bien laver un jean. Je parle dedans de la fameuse « technique du congélateur » et je vous dis que ce que j’en pense !
Les accessoires
Côtés accessoires on retrouve mon bracelet VGL qui se cache un peu sur ces photos, mais il est toujours là. Je ne l’ai pas quitté depuis le lancement en 2017. A cela s’ajoute une montre vintage achetée il y a 2 ans. Une Rolex Datejust référence 1603 de 1970 qui était au départ sur un bracelet oyster plié mais que j’ai désormais fait monter sur un cuir vert de chez Jean Rousseau. Cette dernière est une belle maison maison parisienne qui propose des bracelets de qualité à la fois en « prêt-à-porter » et en sur-mesure.
On peut aussi parler de cette casquette « New York Times » que j’ai acheté sur le site du célèbre journal américain quand j’étais aux USA pendant quelques mois.