MONTRES HOMME

Le Forban « Marseillaise »

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Le Forban Sécurité Mer poursuit son exploration du patrimoine horloger français avec La Marseillaise, une montre de plongée au charme indéniable, inspirée du fameux boîtier Monnin de 1979. Et cette fois, la marque nous offre une variation qui mêle héritage et innovation : un bracelet Dive Bund® en caoutchouc — une idée aussi simple qu’évidente, mais qu’il fallait oser concrétiser.

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Un boîtier historique revisité

Si le nom de Monnin évoque quelque chose aux amateurs de vintage, c’est normal : Georges Monnin fut l’un des fournisseurs historiques de Heuer dans les années 70, avant que son boîtier ne devienne un standard pour les plongeuses militaires, notamment celles de la Marine nationale. Le Forban Sécurité Mer réinterprète ce design avec respect et modernité : 40,8 mm de diamètre, 11,95 mm d’épaisseur, et une présence poignet à la fois contenue et affirmée. C’est une montre qui tombe juste, comme un bon costume bien coupé.

Un design affûté et équilibré

Un design plus affûté, plus actuel Là où beaucoup de plongeuses sombrent dans l’excès, la Marseillaise fait preuve d’un équilibre presque méditerranéen : une lunette unidirectionnelle à 120 clics, un cadran noir rayonnant, des index généreusement chargés en SuperLuminova Old Radium couleur coquille d’œuf — de quoi rappeler les patines naturelles des montres d’époque sans tomber dans la caricature du “faux vintage”. Les aiguilles flèches et la trotteuse “lollipop” signent une lisibilité parfaite, jusque dans les abysses ou dans la lumière crue d’un port marseillais en plein été.

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Le Dive Bund® : une idée brillante sous la surface

Le fameux bracelet Bund, historiquement militaire, se réinvente ici en caoutchouc FKM, une première mondiale déposée par la marque. Résultat : un confort exceptionnel, une souplesse presque charnelle, loin des bracelets rigides et collants qu’on a tous connus. Et surtout, cette pièce amovible — le “pad” — qu’on peut retirer pour en faire un simple bracelet de plongée. C’est à la fois ingénieux, modulable, et franchement réussi. En noir Onyx, la montre dégage un charme sport-chic maîtrisé, celui d’une plongeuse qui sait rester urbaine, sans renier ses origines maritimes.

Un mouvement suisse éprouvé

Sous le capot : un cœur suisse bien connu. La Marseillaise embarque un Sellita SW200, le mouvement suisse que l’on retrouve dans de nombreuses montres sérieuses. Pas de révolution mécanique ici, mais une fiabilité éprouvée, une réserve de marche de 38 heures et un entretien simplifié. Un peu comme un moteur diesel de vieille Mercedes : ça tourne, toujours.

Un fond frappé comme un blason

Détail que les collectionneurs apprécieront : le fond étampé orné d’une pieuvre stylisée. Un travail de frappe d’une grande finesse, qui donne du relief et du caractère. Et, clin d’œil malin, l’ouverture sur le Boond permet de l’admirer sans avoir à retourner la montre. C’est un hommage discret mais évident à l’univers marin et à la minutie des gravures d’antan.

Une plongeuse française

Derrière son nom se cache un double clin d’œil : Marseille, berceau historique de la plongée autonome (Jacques-Yves Cousteau y mena ses premières fouilles sous-marines dans les années 50), et bien sûr “La Marseillaise”, hymne d’une nation qui a toujours su défendre son style, même sous l’eau. Résultat : une montre qui respire la Méditerranée, la robustesse et un certain panache français. Une pièce à la fois plongeuse, patrimoniale et assumée, qui prouve que la France horlogère sait encore faire des montres à la personnalité bien trempée.


L’essentiel

Prix : 940 € sur https://leforbansecuritemer.com/
Mouvement : Sellita SW200
Diamètre : 40,8 mm
Étanchéité : 250 m
Bracelet : Dive Bund® en caoutchouc FKM
Assemblage : France



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