Parlons un peu de la MR01 de chez Baltic dans cette nouvelle vidéo. Elle n’est pas nouvelle, mais elle est de retour. Je sais que certains vont être très heureux. Pour la petite histoire, la MR01 est sortie en octobre 2021, mais n’est restée disponible que 2 heures. SOLD OUT ! Elle est revenue en précommande en janvier dernier, pendant une courte période, et elle revient de nouveau en précommande !
Je vous laisse déguster cette nouvelle review ci-dessous en vidéo.
Le boitier de cette MR01 de Baltic
Elle dispose d’un boitier de 36mm, ce qui est petit, ok, mais les proportions sont excellentes. J’ai un poignet de 17,5cm et vous verrez dans la vidéo que c’est plutôt pas mal. Elle fait 44mm de corne à corne. Son épaisseur est de 9,9mm, verre inclus, ce qui en fait une montre mécanique à remontage automatique super fine. Notamment grâce au mouvement micro-rotor, donc je vous parle un peu plus loin.
Le boîtier “stepped case”, comme pour toutes les montres classiques de la marque, est une signature chez Baltic. Il est entièrement poli sur la lunette et le haut des cornes, et brossé sur le côté. Elle dispose d’un verre bombé en hésalite (« plexi »), à la fois sur sa face avant et arrière. C’est un « verre » qui se raye facilement, contrairement au saphir, mais c’est aussi un verre qui peut être poli facilement, contrairement au saphir !
L’étanchéité de 30m / 3ATM ne permettra pas de faire des folies aquatiques avec cette montre. Tout juste sera-t-il possible de se laver les mains avec.
Les deux bracelets de la Baltic MR01
Elle est disponible sur un cuir de veau italien ou sur un bracelet acier. La qualité de ces deux bracelets est très belle. Ici je trouve qu’elle est superbe sur cuir. Pas sûr qu’il soit indispensable de prendre l’acier.
Le cadran de la MR01
Le cadran « principale » dispose d’une finition grainée. Le sous-cadran de la petite seconde est quant à lui guilloché, alors que le chemin de fer périphérique est brossé de manière circulaire. Elle dispose d’une belle échelle sur le chemin de fer graduée de 5 en 5. La différence de finition entre le chemin de fer et le centre tend à rendre moins imposante la montre qui est déjà petite.
Elle reçoit des chiffres Breguet très caractéristiques, tout en rondeur. Le contraste entre les chiffres poli argenté et le grainé du cadran saumon est superbe. Les aiguilles feuilles ont un léger anglage qui apporte une touche de relief. La petite seconde dans son cadran guilloché est une aiguille bâton très simple.
Ce cadran existe en saumon, bleu ou argenté.
Le mouvement à micro rotor : le Hangzhou Calibre 5000A
C’est un mouvement chinois fabriqué par l’entreprise Hangzhou, un concurrent de Seagull. Je ne suis pas familier de cet mouvement mais je me suis bien documenté. C’est un calibre automatique qui peut vous faire penser à un Patek 240 ou un calibre 96 de Chopard en apparence. Il fait 3.95 mm d’épaisseur, ce qui permet d’avoir une montre super fine. Cela vient du fait que le micro rotor n’est pas pas comme un rotor normal, il est situé dans l’épaisseur du mouvement, et ne vient pas coiffer le mouvement comme pour les rotors classiques.
Il a une réserve de marche de 42 heures, ce qui est très important pour un mouvement si petit. Chaque mouvement est ajusté en France à Besançon. D’ailleurs la marque met dans chaque boite le ticket de contrôle du mouvement avec la dérive par jour.
Il est personnalisé pour Baltic :
- Côtes de Genève concentriques ;
- Gravure sur la masse ;
- Décoration sur les ponts ;
- Perlage sous la masse oscillante ;
- Vis bleuies.
Il n’est utilisé par quelques micro marques dans le monde. N’ayant pas de retours d’expérience dessus, je me suis renseigné plus profondément et les avis sont bons, voire excellents. Pas mal de bons avis clients qui rassurent. A l’usage on relève une précision de -/+20s/jour.
Mon avis sur la Baltic MR01
Difficile de ne pas aimer cette petite bombe de chez Baltic. Il y a tant de choses à dire. Son cadran caractéristique. L’usage d’un mouvement à micro-rotor qu’on ne voit que très rarement. Ce boitier stepped case très chic et peu utilisé par les marques. Bref, c’est un succès, et ce n’est pas sans raison.