On vous avait fait une belle sélection de tocantes « abordables » dans un précédent article, et je sais que certains d’entre vous se sont laissés tenter… mais soyons réalistes : vous n’allez pas vous arrêtez là, la soif de nouveautés ! Après tout, on peut toujours habiller un autre poignet.
Aujourd’hui, j’aimerai vous parler de William L. 1985, jeune marque française dont vous avez sans doute entendu parlé, plutôt (très) active sur les réseaux sociaux ces derniers temps. William L. 1985, pourquoi un tel nom ?
Tout simplement pour matcher le pédigré de son créateur, William Laidet. 1985 ? Ce n’est pas le nombre de stories Instagram d’Arnaud par an, mais bien sûr l’année de naissance du créateur (vous l’aviez compris, rassurez-moi), qui a fait ses armes dans de prestigieuses manufactures : Jaeger-LeCoultre, Zénith, pour n’en nommer que quelques-unes.
L’histoire de la marque « William L. 1985 »
Let’s go back in time !
Tout a commencé sur Kickstarter (rien avoir avec les scooter/vieilles automobiles au démarrage capricieux), cette plateforme de crowdfunding bien connue. Projet ambitieux d’un jeune français, William L. 1985 a vu le jour en 2015 sur la plateforme.
Jeune pousse au milieux d’une véritable cocoteraie, personne n’aurait vraiment pu parier sur la réussite du projet, quand l’on sait ô combien il est difficile de se faire une place dans une industrie horlogère toujours plus complexe et codifiée. Nombreux sont ceux qui ont rêvés se tailler la part du lion.
La marque a toutefois su émerger avec une certaine réussite, revendiquant un côté « vintage » assumé et un prix très contenu. Le secret ? Une approche rationnelle : un premier focus sur des modèles quartz, mais qui laissaient entrevoir de vraies possibilités. Puis la première proposition de montre automatique a rapidement suivi : curiosité titillée !
Une plongeuse automatique
Plongée immédiate avec ce modèle diver (= « plongeuse » en anglais) tout droit sorti des seventies.
Avec son boîtier acier poli et brossé de 38,5mm, la montre respecte les codes de l’époque et affiche une réelle présence au poignet. On la préférera avec un bracelet milanais, très confortable et qui lui confère un look plus original, contrastant avec le brossé du boîtier.
Petit coup d’œil sur la mécanique : pour 349€ me direz-vous, à quoi peut-on s’attendre ? Et bien excellente surprise, car on retrouve avec plaisir le calibre Seiko NH35A, fiable et robuste, véritable gage de qualité et de durabilité : du tout bon dans cette gamme de prix, et 41h de réserve de marche pour profiter de sa montre sans se soucier du remontage.
Qui dit diver dit bien sûr étanchéité, ici affichée à 100m, de quoi largement pouvoir barboter sans s’aventurer dans les abysses. Autre particularité souvent caractéristique des divers, une lunette unidirectionnelle graduée (120 clics pour les puristes) vient rehausser la montre et faire écho au cadran, subtilement.
Fond et de boîte et verre sont en saphir, pour assurer une robustesse au quotidien. Elle existe aussi en noir sur bracelet cuir ou silicone, acier sur bracelet cuir ou silicone. Vous l’aurez compris, avec cette Diver William L. 1985 frappe un grand coup dans cette gamme de prix, et on peut raisonnablement vous assurez que ce n’est qu’un début : des chronographes automatiques viennent de voir le jour !
L’aventure s’annonce belle, et en un mot ou plutôt en deux, Stay tuned !
En attendant, watch yourself.
Augustin
Photos portée : ©Thibault Charpentier
Photo packshot : ©Arnaud Chanteloup