AUTO : AU VOLANT DU XC60

Le week-end approchant, c’est le moment de changer d’air. Je fais un rapide point météo et retiens qu’il fera beau sur la côte vendéenne. Let’s Go, voici la destination de notre week-end, et c’est au volant d’une suédoise que nous prendrons le large.

J’enfile ma casquette de capitaine et je m’installe au volant du SUV XC60, toujours stupéfait par cet intérieur parfait, mais pas déboussolé. C’est comme si je connaissais l’habitacle par cœur après mon week-end à la campagne en V60 Hybrid et la découverte du XC90 à Stockholm (les Volvo ont l’avantage d’avoir un tableau de bord quasiment similaire).

Bienvenue à la maison !

EXTERIEUR

Toujours la même précision dans le coup de crayon des designers de chez Volvo. Ce XC60 2014 esthétiquement revisité ne me laisse pas insensible. Vous ne trouverez pas de plastique brut sur cette enveloppe. Massive et agressive, la calandre est comme une grande bouche ouverte prête à dévorer des kilomètres d’asphalte. Je prends le temps d’admirer les hanches de cette beauté, contournées par ses feux verticaux arqués et soulignés par deux superbes sorties d’échappement rectangulaires, avant de glisser ma valise dans le coffre. L’ensemble est chic et sobre, tout ce que j’aime.

START

Le moteur ronronne doucement dans les rues de Paris pour aller récupérer mes quatre compagnons de week-end, et les assistances à la conduite sont d’une grande utilité un vendredi soir dans la circulation dense de la capitale. Direction l’autoroute, l’environnement naturel de ce SUV. La voie d’accélération se termine en une fraction de secondes, avant de laisser notre carrosse exprimer tout son confort sur les 700km qui nous séparent de la mer.  Les accélérations sont franches et la vitesse de croisière réglementaire est atteinte sans vraiment avoir eu le temps d’apprécier le plaisir de mettre la pédale au plancher. La conduite se fait dans un confort total et on gère facilement le trafic qui nous entoure. Pas une ombre au tableau mais une seule envie : arriver vite au bord de l’eau !

CONFORT

Dans l’habitable, il y a de la place partout, le plafond est haut, les sièges sont profonds et larges et – même avec quatre passagers – personne ne se plaindra d’être mal installé. Je branche mon iPhone au système audio qui le reconnait instantanément, il ne reste plus qu’à lancer la playlist « on the road again » et à monter le son.

Comme dans le break V60 Hybrid, le contact avec les matériaux et les finitions de l’habitacle ne laissera pas indifférent un œil sensible aux détails. Les commandes sont douces et fermes, tout est à portée de la main et l’ergonomie de l’habitacle est bien pensée. Rien n’est laissé au hasard, surtout pas notre confort.

La nuit tombe et je laisse le volant à une amie impatiente de conduire. Nous fendons la nuit dans un bruit sourd, alternant entre Metronomy et Jamiroquai,  avant d’arriver à bon port quelques heures plus tard, à peine fatigués, presque reposés !

PERFORMANCES

Le lendemain, la maison dort encore quand le soleil se lève sur ce week-end vendéen. Un petit footing sur la plage suffira pour engloutir une demi-brioche vendéenne sans culpabiliser ! Après notre petit dej au soleil on décide d’aller sonder s’il fait beau sur ce petit bout de paradis planté dans la mer appelé « l’Ile de Ré ». Il fait 20 degrés au soleil et le toit ouvrant disparait lentement pour laisser place au ciel bleu et à l’air marin. A ce moment je découvre le mode « sport » de la boite de vitesse, le moteur monte dans les tours et se montre plus pêchu pour dépasser en toute sécurité sur les routes enlacées de l’ile. Oh que c’est bon !!

Il faut dire que le 5 cylindres en ligne donnent l’impression de conduire une plume et pas un SUV de 1,7 tonnes. Laissez vous porter par les 181 chevaux dressés par la boite automatique. On s’envole !

SABLE OU ASPHALTE

Arrivé au bord de la plage aux Portes-en-Ré pour une partie de Molky Beach, je laisse le vaste coffre électrique s’ouvrir tout seul pour récupérer nos sceaux et pelles (et notre Molky) ! Que dis-je un « coffre », c’est un euphémisme, c’est une pièce en plus, on pourrait s’y perdre ! Une fois débarquées toutes nos affaires, j’ai troqué un instant le contact avec la route et la pédale d’accélérateur pour un contact direct avec le sable, et je dois dire que je suis meilleur au volant qu’au Molky !

Nous reprenons ensuite la route pour filer vers la Rochelle et découvrir les talents culinaires locaux avant de rentrer tard dans la nuit. A bord de ce caméléon on passe de la plage à la ville, on est aussi à l’aise sur les chemins que chic en ville. C’est un véritable SUV, avec un confort d’une grosse berline, sans réelles capacités franchissement mais avec une réelle aisance  pour franchir les obstacles de la vie courante.

EQUIPEMENT

L’intérieur est d’ailleurs encore plus beau la nuit avec sa console volante qui flotte au milieu de l’habitacle, donnant une sensation d’espace et de légèreté, et ses éclairages tamisés. Le jour ou la nuit on n’est jamais vraiment seul au volant d’une Volvo. De sécurité et de technologie, il est toujours question. Freinage d’urgence « city safety » avec détection des piétons, phares automatiques et directionnels ou alerte de franchissement de ligne, l’assistance est permanente et c’est en pleine confiance que je navigue sur les routes de Vendée. L’équipement est irréprochable si on ne tient pas compte des lacunes de l’ancienne version du GPS qui manque de réactivité (ndlr : la nouvelle version est paraît-il beaucoup plus efficace).

Dimanche se termine doucement et c’est le moment pour nous reprendre la route. On voit la mer disparaître loin derrière nous en ligne d’horizon et déjà on pense à notre prochain week-end. Le lendemain en retournant au bureau il restait encore un peu de sable dans mon portefeuille, comme un clin d’œil, comme un pied de nez …