L’histoire de la marque timberland
En 1952, Nathan Swartz, cordonnier d’origine russe, rachète 50 % des parts d’un fabricant de chaussures implanté à Boston : la Abington Shoe Company. À peine trois ans plus tard, il rachète la totalité des parts de cette société et y fait entrer ses fils. Pendant dix ans, la famille Swartz se contente de fabriquer des chaussures pour des grandes marques. En 1968, la méthode industrielle du moulage par injection rend possible la création de bottines totalement étanches, c’est une première. Cela permet au fils de Nathan Swartz, Sidney, d’inventer l’iconique 6 Inch Boots, une bottine imperméable confectionnée dans un nubuck pleine fleur jaune, dotée d’une semelle intermédiaire soudée par injection et d’une semelle extérieure crantée. Ce modèle nommé Timberland, présenté en 1973, donnera son nom à l’entreprise. Par la suite, d’autres modèles très populaires font leur apparition. C’est le cas de la Timberland 3 Eye, une chaussure bateau à trois œillets montée sur une épaisse semelle crantée, idéale pour la belle saison. La suite, vous la connaissez. La marque s’ouvre au marché européen en commençant par l’Italie dans les années 80. La culture hip-hop américaine fleurissant dans les grandes villes va fortement participer au succès mondial de la marque au début des années 90. Aujourd’hui, la marque fait partie du groupe VF Corps, qui possède notamment The North Face, et s’efforce de poursuivre ses engagements liés à la transparence écologique.
Notre avis sur la marque timberland
Si la marque propose également une large sélection de vêtements, concentrons nous sur leur offre initiale, les chaussures. Pour peu que le gabarit imposant du modèle 6 Inch premium ne vous effraie pas, il s’agit d’un modèle d’assez bonne facture qui a fait ses preuves. Ces boots tiennent dans le temps, sont chaudes grâce à leur rembourrage Primaloft 400g et résistent bien à l’usure comme à la pluie. Pour 220 €, on en a pour notre argent. La fabrication se fait au Vietnam. Du côté des chaussures bateau, malgré une qualité générale décente, le niveau d’exigence a quelque peu baissé au fil du temps. Les cuirs et les finitions sont moins bons depuis la délocalisation en République Dominicaine. La marque propose toutefois une gamme fabriquée aux USA, American Craft, de meilleure facture. Certains modèles sont intéressants (cuirs Horween, montage Goodyear, semelles Vibram…) mais les prix restent assez élevés par rapport à ce que proposent les concurrents solidement implantés sur ce créneau (Red Wing, Sperry Gold Cup, Quoddy…).