L’HISTOIRE DE LA MARQUE EDWIN
En 1947, Tsunemi Yonehachi, un japonais passionné de denim, décide de se lancer dans l’importation de jeans en provenance des USA, afin de les restaurer et de les revendre à Tokyo. En effet, à cette époque, le Japon n’était pas encore le producteur réputé de toile selvedge que l’on connaît aujourd’hui et l’ensemble du savoir-faire se trouvait au pays de Levi Strauss et de Lee Jeans. Puisque la mode des blues jeans se répand rapidement à travers le pays, Tsunemi pense sérieusement à produire ses propres denim plutôt que de les importer. Après une première tentative mitigée en 1953 (la qualité n’était pas à la hauteur des produits américains), l’année 1961 marque l’arrivée sur le marché du premier jean estampillé Edwin. Avec sa toile très épaisse de 16 Oz (plus de 450 grammes au mètre carré) et son liseré selvedge aux couleurs de l’arc-en-ciel, ce jean marque un tournant dans l’histoire de la marque nippone. Par la suite, dès les années 80, Edwin met au point des techniques de délavage censées produire un joli effet vieilli (délavage à la pierre) et commence à exporter ses produits à travers le monde. À partir des années 2000, ses produits rencontrent un grand succès en Europe.
NOTRE AVIS SUR LA MARQUE EDWIN
Proposant aujourd’hui un vestiaire casual-workwear complet, la marque Edwin peut se vanter de travailler avec certains des meilleurs fournisseurs japonais de toiles et de tissus : Kaihara, Kurabo, Nihon Menpu, Maruwa pour les molletons…). Selon les coupes, la toile et le type de fabrication souhaité (Made in Japan ou non), les prix vont de 120 € à plus de 200 € pour certains modèles. Tout aussi qualitatifs, les modèles selvedge fabriqués en Afrique du nord sont imbattables dans cette fourchette de prix. On apprécie tout particulièrement le modèle regular tapered ED-55 et le modèle slim tapered ED-80. Pour autant, les autres pièces du vestiaire ne sont pas à négliger. Edwin propose aussi des tee-shirts, des sweatshirts et des hoodies (made in Japan pour certains) aux couleurs et aux finitions intéressantes (effet vieilli, teinture non fixée…). Les amateurs de fatigue pants et de pantalons cargo trouveront également leur bonheur.