CITIZEN AQUALAND JP2008-06E

CITIZEN AQUALAND JP2008-06E

Il y a des montres qui font plouf dans l’histoire, et d’autres qui font un raz-de-marée. En 1985, Citizen déclenchait un tsunami horloger en lançant la toute première montre de plongée dotée d’un profondimètre électronique intégré. Un exploit technique, une prouesse d’audace japonaise, et surtout… un objet culte au poignet de Jean Reno dans Le Grand Bleu. Quarante ans plus tard, la Promaster Aqualand revient pour souffler ses bougies avec un clin d’œil aux fans et un boîtier qui sent bon l’aventure iodée.

A retrouver chez Ocarat.com ou Lepage.fr

UNE ICÔNE NÉE DANS LES ABYSSES

Retour en 1985. Tandis que Reagan est à la Maison Blanche et que le Japon règne sur le monde du quartz, Citizen prend tout le monde de court avec une innovation sous-marine : l’Aqualand. Pour la première fois, une montre propose à la fois un affichage analogique et digital, et surtout un vrai profondimètre électronique capable de mesurer la profondeur de plongée en temps réel.

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Ce n’est plus une montre, c’est un ordinateur de poignet…pour l’époque. Trois ans plus tard, l’objet entre définitivement dans la culture pop grâce au film Le Grand Bleu de Luc Besson. On y découvre Enzo Molinari, alias Jean Reno, arborer fièrement cette Citizen un peu ovni on ne va pas se le cacher, avec son look asymétrique et ses boutons-poussoirs tout droit sortis d’un poste de commande de sous-marin. Une montre qui a bercé les rêves d’apnée de toute une génération.


LA JP2008-06E : UN HOMMAGE SANS NOSTALGIE

Pour célébrer dignement les 40 ans de cette légende aquatique, Citizen propose une réinterprétation fidèle : la JP2008-06E. Elle reprend tous les codes qui ont fait le succès du modèle original : profondimètre externe à 9h, lunette unidirectionnelle, couronne à 4h, trois boutons-poussoirs.

Le boîtier de 43 mm est en acier inoxydable finition grise mate, ponctué de détails dorés, clin d’œil subtil à la version de 1985, et le bracelet en BENEBiOL™, un polyuréthane biosourcé, apporte une touche écoresponsable et contemporaine.

À l’intérieur, le calibre C520 fait son boulot avec une régularité de métronome nippon : ±20 secondes par mois. C’est du quartz, certes, pas mon ideal, mais du quartz qui a du sens, celui de l’efficacité, de la précision, et de l’histoire. Car cette montre n’est pas juste un accessoire à l’heure : c’est un instrument de plongée certifié ISO 6425, capable de mesurer profondeur, durée de plongée, alarme de vitesse de remontée, et même de servir de réveil après une douce nuit dans un hamac entre deux palmiers.

ENTRE LE GRAND BLEU ET LA SCIENCE-FICTION

Ce qui frappe avec cette Aqualand, c’est son design à la frontière de la montre-outil et du film de science-fiction. On dirait presque un accessoire oublié dans 2001, l’Odyssée de l’Espace, avec ses écrans digitaux enchâssés dans une carapace de métal. Mais ici, tout a une fonction.

C’est l’inverse du design gratuit : chaque bouton, chaque protubérance, chaque découpe est dictée par l’usage. Loin des montres de plongée qui se contentent d’une lunette bleue et d’un fond gravé d’un poisson stylisé – qu’on aime aussi on ne va pas se le cacher – la JP2008-06E revendique un look décalé mais légitime, technique mais cool, robuste mais iconique.

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Une montre qui, pour moins de 500 €, permet de s’offrir un bout d’histoire de l’horlogerie, une scène culte de cinéma, et une vraie crédibilité sur le pont d’un zodiac. Mais attention, il ne faut pas trainer, c’est une édition limitée à 5800 pièces monde et 250 pour la France.


UN MONTRE QUI RACONTE SON HISTOIRE

Soyons honnêtes : ce n’est pas une montre pour les discrets. Mais c’est justement là tout son charme. Elle assume son style technoïde, ses airs de boîtier de contrôle de bathyscaphe, et sa généalogie de montre de film.

Ce n’est pas une pièce qu’on porte pour briller en dîner d’affaires, à moins d’avoir pour client un plongeur. Mais pour le passionné de montres-outils, pour l’amoureux de mécanique japonaise, pour celui qui a grandi avec Le Grand Bleu et qui rêve de poser sa montre sur un rocher détrempé après une plongée au lever du jour : c’est une madeleine de Proust waterproof.

A retrouver chez Ocarat.com ou Lepage.fr

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