Il y a des objets qu’on achète pour se faire plaisir, d’autres pour impressionner. Et puis, il y a les montres de plongée. Ces petits morceaux l’horlogerie qu’on s’achète en espérant qu’un jour, peut-être, on en aura l’utilité. Comme un cours de survie en milieu hostile que vous regardez en grignotant vos chips, la montre de plongée est ce qu’on appelle un statement. Et Jacques Bianchi Marseille vient de propose une nouvelle montre dans ce genre avec sa nouvelle JB300.
Après le succès de la JB200 en 2021 – qui, rappelons-le, est probablement plus allée au bureau que sous l’eau – la maison phocéenne a décidé de rejouer la partition en lançant la JB300. Une montre qui, à première vue, respire l’héritage militaire. Comprenez : du costaud, du pratique et, bien sûr, une bonne dose de nostalgie.
En savoir plus sur la marque ? Je vous raconte tout ici sur l’histoire de Jacques Bianchi Marseille.
Une montre taillée pour tout
… sauf faire la vaisselle
Avec son boîtier en acier inoxydable 316L de 42 mm, la JB300 se veut robuste. Vraiment robuste. Genre, vous pourriez presque ouvrir des huîtres avec, mais ce serait gâcher. On nous parle ici de cornes courtes pour un confort maximal (oui, c’est une montre, pas un fauteuil), d’une couronne vissée ultra protégée par des épaulements généreux, et d’un verre saphir qui, a priori, survivra mieux que vos lunettes si vous allez vous frotter aux coraux.
Côté lunette, on retrouve le design cranté unidirectionnel des montres de plongée classiques. Celle-ci a été « modernisée », ce qui veut probablement dire que vous pouvez la tourner sans vous coincer un ongle. Elle dispose d’ailleurs de dents inclinées – comme sur un disque de scie rotative – pour une préhension optimisée. Impossible qu’elle vous glisse entre les doigts, même tout mouillé.
Cette lunette dispose d’un disque en aluminium gradué en minutes. Mention spéciale à la perle Super-Luminova® qui brille dans l’obscurité. Oui, même à 300 mètres de profondeur. Autant dire que vous pourrez toujours donner l’heure aux méduses.
Super-Luminova® : parce qu’il faut bien voir quand on coule
Justement, parlons-en de ce fameux Super-Luminova®. Présent sur les aiguilles en flèche et les index surdimensionnés, il permet de lire l’heure dans les endroits où la lumière n’a pas envie d’aller, comme le fond de l’océan, une grotte ou un cinéma pendant la bande-annonce. Avec un cadran noir mat qui ne réfléchit pas la lumière (contrairement à votre front en fin de journée), la JB300 assure une lisibilité parfaite, même dans les moments où vous préférez ne pas savoir combien de temps il vous reste d’oxygène.
On apprécie la couleur « ivoire » du Super-Luminova® – quand il ne brille pas – qui donne une touche de chic à cette montre. Pour ne pas dire une touche « vintage ».
Une montre militaire, mais chic
Si la JB300 a un passé militaire – elle s’inspire d’un modèle des années 90 – elle n’oublie pas qu’on est en 2024 et qu’une montre, ça doit aussi avoir du style. On retrouve donc deux bracelets dans la boîte : un Tropic en caoutchouc noir pour aller barboter, et un Perlon noir, clin d’œil aux montres militaires d’époque. Comprenez : assez classe pour passer sous la manche de votre blazer en tweed.
Un mouvement haut de gamme
Et sous le capot, c’est du sérieux. La montre est animée par un mouvement suisse autmatique SoProd P024, ce qui veut dire qu’elle ne vous lâchera pas (sauf si vous oubliez de la remonter, évidemment). Date, heures, minutes, secondes : elle fait le job. Pas de GPS, pas de notifications, et personne pour vous dire de boire plus d’eau. Un peu de sobriété, ça fait du bien.
Le mouvement Soprod P024 qui anime la JB300 est un excellent moteur, combinant fiabilité, robustesse et précision. Tout l’inverse d’un PureTech 1.2 ! Avec ses 25 rubis et son épaisseur de 4,6 mm, il s’intègre parfaitement dans le boîtier de la montre tout en offrant une performance remarquable. Doté d’un système antichoc pour le balancier, il est conçu pour résister aux secousses et aux environnements exigeants, rendant hommage à l’héritage militaire de la JB300.
Sa précision, estimée à -7/+7 secondes par jour, assure une mesure du temps stable et fiable, tandis que sa réserve de marche de 38 heures vous garantit qu’il continuera de fonctionner, même si vous oubliez de le porter un jour ou deux (presque). Une partie de sa fabrication en France ajoute une touche locale et un savoir-faire supplémentaire à cette mécanique éprouvée.
Une montre en édition (très) limitée
Le seul hic ? Si vous en voulez une, il va falloir être rapide. La JB300 Diver sera disponible en précommande sur le site officiel de Jacques Bianchi Marseille à partir du 20 novembre 2024, et seulement pour 15 jours. Après cette période, il ne sera plus possible de la commande. Le prix ? 890€ TTC, uniquement sur le site de la marque. Un bon prix pour une montre avec toutes ces caractéristiques qui peut vous suivre à 300 mètres sous l’eau… ou rester bien sagement sur votre poignet pendant que vous descendez les escaliers du métro.
Vous avez été prévenu !
La JB300, c’est un peu comme une bonne paire de chaussures de rando. Peut-être que vous n’irez jamais crapahuter sur les sentiers battus, mais vous aimerez savoir qu’elle pourrait vous y suivre. Que vous soyez plongeur, collectionneur passionné, ou simplement amateur d’objets qui racontent une histoire, cette montre à des choses à dire. Et si vous ne l’achetez pas pour plonger, au moins elle sera parfaite pour chronométrer vos pâtes. Parce qu’on ne plaisante pas avec les 9 minutes d’un al dente.