PACHAMAMA

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Cela fait un moment que je n’ai pas écrit d’article et pourtant aujourd’hui, je ne parlerais pas de cocktail time, de vins ou bien encore de spiritueux. Je vais vous parler d’un sac à dos. Je sors du domaine du vin et tout de suite, je me sens redevenir un enfant, voir un jeune voyageur un peu perdu et anxieux la veille du grand départ.

sac GABI pachamama

Je ne vais pas vous le cacher, j’aime la mode et le vêtement, ils évoquent pour moi un prolongement de soi. Mais pas de folie ou de couleurs criardes chez moi, je me décrirais comme quelqu’un au style simple. Cependant, j’ai un attachement particulier pour les accessoires qui font la différence. Qu’ils soient issus d’artisanats ou non, chapeau, sac, pochettes, cravates, nœuds papillon, ceintures ou autres boutons de manchettes viennent apporter ces quelques touches de couleurs et de légèreté à mes tenues. Loin devant les autres, l’objet que j’affectionne le plus est le sac à dos, un objet du quotidien que j’emporte partout.

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La Pachamama

Avant de vous parler de ce sac et de son histoire, je me dois de vous parler en substance des racines dont il tire son nom. La « Pachamama » est la déesse de la terre, protectrice des cultures et des voyageurs. L’idée de la Pachamama est quelque chose de complexe et profondément ancré dans la culture amérindienne et andine.

Encore aujourd’hui la figure de la Pachamama reste très forte notamment pour les tribus Quechua et Aymara. Dans la province de Jujuy dans le nord de l’Argentine et tout le long de la cordillère des Andes se pratiquent encore aujourd’hui les rites et célébrations traditionnels en son honneur pour que les récoltes soient abondantes et protégées des maladies et des intempéries. Ce nom me touche d’autant plus que je suis très attaché à l’Argentique, un pays dans lequel j’ai passé 7 mois en 2018, une expérience inoubliable.

L’histoire de Pachamama – le sac

Pachamama à une histoire comme je les aime. La marque fondée par Juliette et Gaétan à vu le jour à la suite d’un voyage de plusieurs mois en Amérique Latine. Cette région du monde regorge d’artisanat et de savoir-faire, des objets réalisés à la main, fruit d’un savoir-faire local et de traditions préservées de l’industrialisation de masse. Ces rencontres impromptues se font au détour d’un chemin, d’une excursion en montagne ou lors d’une escale entre deux étapes d’un voyage.

C’est lors de la rencontre en Bolivie avec ses artisans locaux que le déclic se fait. Un coup de foudre pour un sac, mais à ce stade de leurs périples, le voyage est encore long et l’appréhension qu’il ne s’abîme l’emporte, j’imagine la frustration.

Lors de la dernière étape du voyage à La Paz après avoir mûrement réfléchi, peser le pour et le contre un prétexte parfait est trouvé pour ce sac, l’anniversaire de la fondatrice Juliette. Résultat un sac bolivien qui se retrouve malgré lui à faire le tour du monde, soigneusement entretenu, il supporte parfaitement ce périple et garde tout son éclat. 

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Le sac victime de son succès fait alors germer l’idée de créer un sac qui allie la qualité et l’authenticité du savoir-faire boliviens à un design urbain et contemporain. Ainsi est créée la marque Pachamama.

Ses caractéristiques

Le sac dont je vais vous parler est le modèle Gabi proposé à 149 € sur le site internet de Pachamama. Chaque sac à dos est fabriqué en Bolivie dans des ateliers labellisés « commerce équitable », il faut une journée entière de travail pour concevoir un sac

Il se compose de trois parties :

  • L’Aguyao : motif tressé traditionnel bolivien.
  • Un cuir velours de vache : qui compose la partie centrale du sac et lui donne un léger aspect soyeux.
  • Un cuir lisse : qui compose la base, les poches, les bretelles et le renfort du dos.
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cuir sac pachamama

Je vais vous faire une confidence, autant vous l’avouer, je ne suis pas soigneux. Mais vraiment pas, c’est pourquoi j’aime et recherche un sac à dos solide. Loin de le laisser dans sa belle poche en coton, j’ai longtemps baroudé avec lui : à vélo, sous forte pluie, coincé entre les portes du métro… J’ai plus que mis à l’épreuve sa solidité et je peux affirmer que ce sac n’est pas seulement élégant il est aussi solide.

L’aspect technique et fonctionnel du Gabi :

  • 18 litres pour 38 cm/24 cm
  • Rangement ordinateur jusqu’à 15 pouces 
  • Poche zippée à l’arrière du sac
  • Poche zippée intérieur
  • Anneaux pour porte-clés à l’intérieur du sac
  • Deux poches en cuir épaisses à l’avant du sac
  • Cordon de serrage en cuir

Le Gabi à l’usage

J’adore ce sac et je ne m’en sépare jamais cependant, je me permets deux reproches.

Le premier n’en est pas réellement un, c’est plus une frustration, la raison étant la taille de la poche principale. J’aime mettre plein de choses dans mon sac sans prendre le temps de devoir les ranger, ici, je suis obligé de prêter plus attention à ce que j’emporte avec moi ou bien si le fameux pull de « si jamais il fait frais ce soir » n’est pas trop épais. 

petite poche sac

Le second porte sur la difficulté de bien régler la longueur des bretelles dû à la rigidité du cuir qui passe dans une simple boucle d’acier. J’ai le sac Gabi depuis un peu plus de quatre mois et les languettes sont toujours rigides à voir au bout d’un an lorsque le cuir sera plus patiné si justement par manque de rigidité les languettes ne glissent pas trop facilement des boucles.

J’aime ce sac et malgré les deux défauts énoncés plus tôt. Je ne m’en séparerais ou ne l’échangerais contre aucun autre sac. 

Une invitation au voyage

J’aime ce sac pour son aspect esthétique et fonctionnel, je l’aime pour son histoire, sa création par deux jeunes voyageurs qui tombent sous le charme de l’artisanat bolivien, qu’ils les produisent avec sens, dans des ateliers labellisés commerce équitable. Le sac n’est pas seulement un objet esthétique et fonctionnel.  Il est une invitation au voyage, à travers la tradition mise à l’honneur la faisant rayonner au-delà de ses frontières.

Site : https://www.pachamama-handcraft.com/fr/

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