Comment faire un noeud de cravate ?

Sean connery james bond

Il ne reste que quelques minutes avant de partir pour cette soirée ou ce mariage où vous êtes invité, et c’est le moment de nouer votre cravate.

Comment nouer une cravate ?

Moment de flottement… « comment on fait un noeud de cravate ? » Vous êtes peut-être dans votre voiture sur le parking de l’église, dans une chambre d’hôtel ou chez vous avant une soirée… Vous cherchez à nouer votre cravate, mais vous n’y arrivez pas. Cauchemar !

On a tous connu cette situation. C’est à cet instant précis ou vous avez sauté sur votre téléphone ou votre ordinateur pour demander de l’aide à Verygoodlord. J’aurais fait pareil ! Vous avez eu raison car il n’y a rien de pire qu’un noeud de cravate mal fait…

A lire : Comment choisir la largeur de sa cravate ?

Comment faire un noeud de cravate simple ?

Bon, disons le clairement, j’ai essayé de rédiger un article sur « comment faire un noeud de cravate », mais c’est plus compliqué que prévu. Comment voulez-vous expliquer avec des mots comment faire ? C’est mission impossible.

C’est beaucoup plus simple en vidéo !

Comment nouer une cravate Windsor ?

Dans ce tuto vidéo pour faire un noeud de cravate, c’est le noeud Windsor qui est à l’honneur. On peut dire qu’il est très utilisé pour une tenue formelle, professionnelle ou pour les grandes occasions. Il est apprécié car c’est un nœud de cravate assez volumineux.

Pour nouer une cravate Windsor, suivez ces étapes :

  1. Partir de la position de départ : Placez la cravate autour de votre cou, la couture vers l’intérieur. La large extrémité doit être à votre droite et la petite extrémité à votre gauche. La large extrémité doit être plus longue que la petite extrémité.
  2. Premier croisement : Croisez la large extrémité sur la petite extrémité de droite à gauche.
  3. Passage par le col : Faites passer la large extrémité sous la petite extrémité et remontez-la à travers l’ouverture du col. Redescendez-la vers la gauche.
  4. Formation de la première boucle : Faites passer la large extrémité sur la petite extrémité de gauche à droite. Faites passer cette large extrémité sous la cravate et remontez-la à travers l’ouverture du col. Redescendez-la vers la droite.
  5. Deuxième croisement : Faites passer la large extrémité sur la petite extrémité de droite à gauche.
  6. Formation du nœud : Faites passer la large extrémité sous la cravate et remontez-la à travers l’ouverture du col. Faites-la passer à travers la boucle que vous avez formée à l’avant du nœud.
  7. Ajustement : Serrez le nœud en tirant doucement sur la large extrémité tout en maintenant la petite extrémité. Ajustez le nœud pour qu’il soit centré et bien en place.

Rapide histoire de la cravate

Ah, la cravate ! Ce long ruban de tissu qui oscille élégamment entre l’ornement et l’outil de strangulation volontaire. Depuis des siècles, elle a su se faufiler dans la garde-robe masculine, évoluant de l’accessoire fonctionnel à l’indispensable de l’élégance. Certains disent qu’elle est morte. Ont essayé de l’enterrer profitant de l’avènement total du casual pendant le COVID pour essayer de la faire oublier. Et pourtant, elle est toujours là !

Mais d’où vient-elle et comment est-elle devenue cet incontournable du vestiaire de l’homme moderne ? Accrochez votre plus belle cravate, et plongeons ensemble dans son histoire fascinante.

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Les origines guerrières de ce morceau de tissu

La cravate prend ses racines (comme beaucoup d’éléments de la mode, d’ailleurs) dans un contexte plutôt martial. Elle serait née au 17e siècle lors des guerres de Trente Ans, où les mercenaires croates, portant de petits foulards noués autour du cou, firent sensation en France. L’élite française, toujours friande d’une bonne importation stylistique, adopta rapidement cet accessoire qu’elle nomma « cravate » en honneur à ces guerriers slaves.

Essayez de prononcer « croate » rapidement et plusieurs fois. Vous entendez le mot « cravate » qui commence à pointer le bout de son ?

grand col de chemise et cravate

L’ére de la dentelle

Au fur et à mesure que le 17e siècle avançait, la cravate se diversifia. L’aristocratie européenne, jamais à court d’idées pour compliquer les choses – plus c’était sophistiqué, mieux c’était – y ajouta de la dentelle et des broderies, transformant les cravates en véritables œuvres d’art en tissu.

À la cour du Roi Soleil, Louis XIV, la cravate atteignit des sommets de complexité et de splendeur.

La révolution du « neckcloth »

Au 18e siècle, la cravate évolua encore, avec l’arrivée du « neckcloth », une sorte de bande de tissu que les gentlemen britanniques et leurs homologues continentaux savaient nouer de cent façons. Des guides furent même publiés, expliquant comment réaliser des nœuds aussi exotiques que le « Mathematical » ou le « Trône Royal ». Ci-dessous une photo de Nadar « le jeune homme à la cravate ».

L’Ère Victorienne et la Cravate Moderne

Au 19e siècle, avec la période victorienne, la cravate commença à ressembler à celle que nous connaissons aujourd’hui. Le « four-in-hand », un des premiers nœuds de cravate modernes, fut popularisé. Ce nœud, que beaucoup d’entre nous maîtrisons maladroitement devant le miroir chaque matin, est né d’une manière de nouer les rênes des voitures à chevaux.

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Le 20e siècle et l’explosion de styles

Le 20e siècle vit une explosion de styles. Avec la démocratisation de la mode masculine, la cravate devint accessible à tous, pas seulement à l’élite. Les matériaux et les motifs se diversifièrent, reflétant les tendances et les technologies de chaque époque. Le milieu du siècle apporta les cravates larges et audacieuses des années 70, tandis que les années 80 et 90 virent un retour à des styles plus sobres.

La cravate aujourd’hui : une perte de sens

Aujourd’hui, la cravate n’est plus obligatoire dans de nombreux contextes professionnels, mais elle reste un symbole. Pour certains, elle est un acte de rébellion stylistique, une façon de se distinguer dans un monde de plus en plus casual.

Pour d’autres, c’est une obligation. Alors on la porte étroite, étriquée… rachitique ! On la méprise et on ne sait plus vraiment la maitriser. Tachons de ne pas en arriver là.

Maintenant, c’est à vous de jouer…

Bon courage 😉

Arnaud

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