Le vin a toujours été pour moi le meilleur partenaire des longues discussions, toujours présent lors des dîners en famille ou plus simplement à l’apéritif avec de bons amis. Il permet de faire de belles rencontres et il sert bien souvent les passions. Beaucoup de choses s’articulent autour de son univers, et j’entends régulièrement les mêmes interrogations à son sujet.
Le vin est parfois traité avec beaucoup de sérieux, parfois jugé boisson d’aristocrate, parfois d’eau du peuple, il est pour moi avant tout une boisson de partage et de convivialité et comme le dit si bien Michael Moscherosch (Philander) : « Le vin apporte plaisanterie et fraternité, le vin nous attire maints amis, L’eau les fait partir… »
La catégorie épicurisme de Verygoodlord étant encore jeune, j’ai décidé de commencer par le commencement ! Dans ce premier article pilier, je vais vous parler des 10 choses à connaitre sur le vin lorsqu’on est débutant.
Je vais procéder par étape. Voici les 10 choses de débutant à savoir sur le vin :
- Les grandes régions et les cépages
- Comment déguster le vin
- Identifier les arômes du vin
- Lire l’étiquette d’une bouteille de vin
- Les types de vins : Blanc/Rouge/Rosé
- Les accords mets et vins
- Désanctifier les appellations classiques
- Oser d’autres appellations
- Vin de garde ou vin à boire ? Comment les différencier…
- Les nouveaux « OVNI »
Avant de commencer, je voudrais juste faire quelques rappels de vocabulaire :
- Cépage : le cépage est une variété de raisin
- Une aire de production ou vignoble : zone géographique agricole ou à lieu la culture de la vigne
- Tanin : il donne au vin son caractère, il provient des pépins ou de la peau du raisin, aide à sa conservation, en bouche-t-il peut-être râpeux ou soyeux.
- La cuverie : c’est là qu’on lieu les vinifications, la transformation du jus de raisin en vin.
On peut y aller !
1 – Les 5 grandes régions de production et leurs cépages.
Afin de ne pas nous perdre dans les méandres des A.O.P françaises – 470 au total – il me faut vulgariser afin d’aller à l’essentiel des plus grandes et plus répandues aires viticoles. J’ai donc gardé les 5 plus grandes régions.
Les vins d’Alsace
Le vignoble Alsacien comporte lui deux régions, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin pour une superficie de 15 600 hectares, il est le vignoble qui comporte le plus de grands crus, 51 au total, on y travaille des cépages très reconnus qui sont : le riesling, le sylvaner, le gewurztraminer, le pinot blanc, pinot noir et pinot gris, ainsi que du muscat d’Alsace
La carte des vins d’Alsace par DalGobboM
Les vins de Loire
La vallée de la Loire s’étend sur une longueur de 1000 km du Mont Gerbier de Jonc à Nantes, pour une surface de production de 77 000 hectares, les cépages qu’on y trouve sont sur le Chenin, du Sauvignon, du Pinot Noir, du Cabernet-Sauvignon, du Cabernet-Franc et du Gamay.
La carte des vins de la Vallée de la Loire par DalGobboM
Les vins de Bourgogne
Les vignes bourguignonnes s’étendent d’Auxerre à Mâcon, on y cultive 27 200 hectares de vigne sur un ensemble de 5 aires de production : le Chablis et l’Yonne, la Côte de nuit, la Côte de Beaune, la Côte Chalonnaise et le Mâconnais. On y cultive principalement du Pinot Noir et du Chardonnay mais également du Gamay dans le sud bourguignon et de l’Aligoté sur l’ensemble du vignoble
Le vignoble de Bourgogne par DalGobboM
Les vins du Rhône
La vallée du Rhône, elle est composée de deux grands ensembles de vignoble, la Côte Nord dite Septentrional qui va de Vienne à Valence (Condrieu, Saint joseph, Côte Rotie) et la Côte Sud dite Méridional qui va de Montélimar à Arles (Châteauneuf du Pape, Gigondas, Rasteau, Beaumes de Venise), on y trouve un grand nombre de cépages : la Syrah, le Grenache N, le Viognier, la Marsanne, la Roussanne et le Bourboulenc
Le vignoble de la vallée du Rhône par DalGobboM
Les vins de Bordeaux
Le vignoble bordelais est la région viticole française qui possède la plus vaste superficie de prodvuction, 118 000 hectares pour plus de 9000 producteurs de vin. Il est composé de 5 sous régions qui sont : la Rive Droite, l’Entre-deux-Mers, le Sauterne, le Médoc et les Graves. Les cépages qui y sont le plus répandus sont le Merlot, le Cabernet-Sauvignon, le Cabernet-Franc et le Sémillon, Sauvignon et Muscadelle.
Les subdivisions du vignoble Bordelais
2 – S’éduquer au vin : comment déguster un vin
Qu’est-ce que la dégustation ? Bien que le procédé soit simple il apparaît complexe pour beaucoup de monde. Il n’est pas question ici de larmes, de cuisse, de jambes ou je ne sais quelle autre partie du corps. Laissons ça de côté et si vous avez appris la dégustation avec François Damien (voir juste en dessous !) je vous propose de prendre votre temps et de suivre cette méthode.
La dégustation, c’est trois étape :
D’abord regarder le vin, l’observer
Il vous faut d’abord ouvrir la bouteille avec un « tire-bouchon » (ou « sommelier ») de qualité pour ne pas abimer le bouchon. Un modèle simple comme celui-ci est un excellent choix. C’est simple et efficace. Ensuite, ne buvez pas dans n’importe quel contenant. Choisissez des verres de qualité. Vous trouverez une belle sélection sur ce site spécialisé.
L’approche visuelle sert à l’analyse de la couleur, de la robe du vin, de son épaisseur ou de sa fluidité dans le verre, il vous suffit de regarder comment évolue le vin dans votre verre pour vous faire une idée. Vous allez voir si le vin est liquoreux ou non par exemple. C’est une bonne première indication.
Ensuite sentir, découvrir les effluves du vin
L’Olfactif, toujours composé du premier nez caractérisé par les arômes primaires venant directement du cépage, le second nez où se déroulent progressivement les arômes secondaires et tertiaires. Il ne faut pas hésiter à dire ce que l’on ressent, bien souvent on hésite puis on perd le nom des choses, personne n’a jamais réussi à mettre un nom sur tous les arômes lors de sa découverte du vin, rapportez vous à des grandes familles, les agrumes, les fleurs, les fruits…
Enfin goûter, et découvrir les arômes du vin
La bouche, conclusion d’une longue attente, durant cette étape il est important de grumer c’est-à-dire de permettre au vin une oxygénation en bouche en aspirant légèrement de l’air, il ne s’agit pas de se gargariser, cela permettra au vin de s’ouvrir complétement et de déceler encore d’autre arômes.
Il vous faudra du temps pour comparer les différents vins, cépages et régions. Mais c’est aussi ça le vin, savoir prendre son temps.
Au-delà de l’analyse sensorielle et gustative, la dégustation permet au vin de nous raconter une histoire, son histoire, celle de son terroir et de son vigneron. Après il suffit de laisser son l’imagination et ses sens nous guider.
3 – Identifier l’origine des arômes du vin
Avant d’avoir commencé ma véritable initiation au vin. Je me suis longtemps posé la question et je sais que beaucoup de lecteurs aussi, d’où proviennent les arômes du vin ? Du raisin bien sûr, mais pas seulement, c’est pourquoi on distingue trois types d’arômes :
- Les arômes primaires qui proviennent du cépage et des terroirs se sont essentiellement les arômes du premier nez simple à reconnaître ce sont les notes florales, fruitées et minérales
- Les arômes secondaires sont eux issus des différents procédés de vinifications, ce sont des notes épicées, boisées, lactées. Ils sont plus complexes et apparaissent lors du second nez. Il est parfois difficile de les identifier.
- Les arômes tertiaires sont eux dû aux vieillissements du vin, voyez-le comme la phase d’affinage des arômes, ce sont des arômes très compliqués à décrire mais pas pour autant difficile à trouver. Les notes de café, cuir, pierre à fusil, tabac… En sont les plus représentatives.
Chaque cépage possède ses propres caractéristiques et ses nuances, et une multitude d’éléments viennent eux aussi avoir un impact direct sur les arômes c’est notamment le cas du terroir.
Il y a une expérience très simple et intéressante à faire, c’est de comparer un chardonnay de Bourgogne et un chardonnay du Languedoc, il sera facile de constater qu’ils n’ont absolument pas le même profil aromatique.
Dans la dégustation du vin, il est très important de comparer pour comprendre les nuances de goûts, comment agit le terroir, le cépages… C’est le meilleur moyen de développer son palais.
4 – Comment lire une étiquette de bouteille de vin
Il n’existe pas de réelle manière pour lire une étiquette cependant le monde du vin est régi par un nombre important de règles en passant par les Décret d’Appellations aux Cahiers des Charges, l’étiquette de nos chers et tendres flacons n’y échappe pas.
Il existe des mentions légales obligatoires sur les étiquettes et d’autre qui ne le sont pas et qui font parfois appel à la malice commerciale.
Les mentions obligatoires sont :
- La zone de production de l’appellation, elle peut être double s’il s’agit d’un vin qui suit le cahier des charges d’une parcelle en particulier. (A.O.P Gevrey-Chambertin « 1er cru la petite chapelle », A.O.P Chambolle-Musigny « 1er cru les amoureuses »)
- Le nom et adresse de l’embouteilleur, c’est une information qui semble banale mais elle permet de déceler ici les vins de négociant de ceux de propriétaires indépendants. Un négociant étant une personne ou bien souvent un groupe qui achète du raisin à des vignerons ou bien achète le vin pour le revendre sous un nom différent parfois le même vin est vendu sous plusieurs noms… Le vigneron produit son raisin et fait son vin pour le vendre à son nom. Attention il y a de très bons vins de négoce et beaucoup de négociants possèdent aussi leurs propres productions
- Le degré d’alcool du vin, le volume du contenant de la bouteille
- Mention spéciale du pictogramme de la femme enceinte et du « contient des sulfites ». Car oui il est déconseillé de boire pendant la grossesse, l’alcool passant dans le sang, le moindre milligramme d’alcool passe aussi dans le sang du fœtus.
Les mentions facultatives hors des cahiers des charges :
- Le millésime, l’année, n’est pas obligatoire sur une étiquette sauf bien sûr s’il est explicitement noté dans le cahier des charges.
- Les logos ou différent nom de château
- Les récompenses, couleur du produit, vielles vignes…
5 – Les types de vins tranquilles : blanc / rouge / rose.
Il n’est pas question ici de jouer les prétentieux en vous expliquant qu’il y a trois couleurs de vins, non loin de moi cette idée, il est plutôt question sans pour autant rentrer dans les détails des vinifications car ce serait très long, mais du genre super long comme la ligne 4 du métro parisien.
J’ai très souvent entendu que le vin rouge était obtenu en pressant directement des raisins de couleur rouge ou que le rosé est obtenu en mélangeant du vin blanc et du vin rouge. Ce n’est pas exactement ça et je vais certainement faire tomber quelques idées reçues.
La vigne ♥
Comment est fabriqué le vin rouge ?
Les vins rouges sont obtenus avec des raisins issus de cépages rouges, cependant leurs jus est incolore, lors de la vendange et durant les premières étapes des vinifications il est trié puis mis en cuve avec son propre jus, ici commence la fermentation alcoolique (transformation des sucres en alcools) durant cette opération s’effectuent aussi une extraction naturelle des pigments de couleurs situées dans la pellicule du raisin ce que l’on appelle la macération, ce sont ces pigments qui donnent la couleur au vin
5 vins rouges que je vous recommande
- Chateau la landotte 2012
- Domaine Combier 2015
- Domaine U stiliccionu, Antica, 2013
- Domaine Anne Gros & Jean-paul Tollot, Les fontanilles, 2014
- Le mouton noir Girond’1, Equinox, 2015
Comment est fabriqué le vin blanc ?
La plus simple des explications, une fois la vendange faite et arrivée à la cuverie, les raisins blancs sont directement pressés afin d’en extraire le jus, c’est ensuite qu’auront lieu les différentes fermentations qui transformeront les jus en alcool.
5 vins blancs que je vous recommande
- Domaine Binner, les Saveurs 2015
- Domaine du pas de l’Escalette, Ze Rosé 2015
- Catena zapata, Alamos chardonnay 2015
- Domaine mikulski, Aligoté, 2014
- Domaine oudin, Les caillottes, 2015
Comment est fabriqué le vin rosé ?
2 manières, la première par un pressurage direct des raisins de cépages rouges ou rosés afin de faire les fermentations seulement sur jus clair, c’est-à-dire qu’on ne gardera que les jus obtenus par pressurage.
La seconde est appelée rosé de saigné est faite par une courte fermentation et macération des cépages rouges ou rosés, suivis par un pressurage afin d’en extraire le jus légèrement coloré
4 rosés que je vous recommande
- Domaine de la Paonnerie, La tournee du midi, 2014
- Chateau Rocheyron 2012
- Chateau bas, Saint Cesaire, 2013
- Domaine moulin la Viguerie, Les falaises de braise, 2015
6 – Comment accorder un vin et un plat ?
Je pourrais écrire un livre sur les accords entre mets et vin ou plus poétiquement nommé « mariage » afin d’être le plus clair et le plus court possible sur un sujet aussi vaste je vais vous parler des deux grands types d’accords qui pour moi sont la base à d’un mariage réussi.
Les accords de région entre un vin et un plat
On parle de ce type d’accords lorsqu’on associe un vin et un plat d’une même région. C’est l’exemple parfait de la choucroute et du Riesling.
La non concurrence des arômes entre un vin et un plat
Un plat et un vin doivent se mettre en valeur et non se concurrencer. Ainsi il est préférable d’éviter un plat parfumé avec un vin parfumé, au contraire, un plat simple s’harmonisera avec un vin au bouquet développé le but étant de respecter les saveurs, de les harmoniser afin de sublimer l’ensemble.
Voici un petit tableau récapitulatif des grands mariages entre un plat et un vin :
Type de mets | Types de vins |
---|---|
Viandes rouges | Vin rouge, expressif et puissant |
Viandes blanches | Vin rouge léger |
Les fruits de mer et coquillages | Vin blanc sec vif et minéral |
Les poissons et crustacés / Les volailles | Vin blanc sec, fruité au bouquet développé |
Les entremets | Champagne, Prosecco, Crémant |
Pour les fromages, tout dépendra de leur famille. Voici le tableau récapitulatif des accords entre fromage et vin :
Fromage | Vin |
---|---|
Chèvre | Vin blanc sec et minéral |
Pâte molle à croûte lavé | Vin blanc sec |
Pâte persillées | Vin blanc liquoreux |
Pâte pressées | Vin rouge léger ou vin blanc sec |
Pâte molle à croûte fleuri | Vin rouge léger |
7 – Désanctifier les appellations classiques
J’ai moi-même, par ma formation en production viti-vinicole à Beaune, capitale des vins de Bourgogne, été snob pendant assez longtemps sur la provenance des vins que je buvais.
Je ne jurais que part le Bourgogne. J’ai pêché par ignorance ! Mais j’ai depuis ouvert mon esprit et quelques bouteilles et j’ai changé d’avis.
Dans le premier point, je vous parle essentiellement de grandes régions toutes reconnues pour la qualité de leurs vins, leur réputation n’est plus à faire, cependant les vins de ces grandes aires de production sont pour la plupart parfois très cher et s’il est vrai que l’on peut se faire plaisir avec des petits prix il est plus difficile d’allier la qualité à des prix attractif.
Je me suis doucement orienté vers d’autre région et j’y ai découvert le potentiel qualitatif de vin surprenant de vivacité, de fraîcheur et d’émotion.
Victimes d’une mauvaise réputation due à des années de production de masse peu qualitative ou de magouilles de gros négoces. Et nous savons tous que les préjugés ont la vie dure et nous avons tendance à rester sur nos premières impressions.
J’ai commencé à déguster des vins du Languedoc-Roussillon, du Jura, de Savoie, du Sud-Ouest, de Provence. Je me suis vite rendu compte avec émerveillements de la diversité des terroirs et de leur impact sur l’expression des vins, des cépages et de leur potentiel hors de leur région dite de prédilection.
J’en suis venu à me dire comment ai-je pu être aussi borné ?
Heureusement pour moi, il n’est jamais trop tard dans le vin pour s’aventurer vers des appellations qui nous sont inconnues.
8 – Oser d’autre appellations de vin
Comme je vous le disais, il est important de diversifier ses choix de vins, on ne peut constamment boire que du Bordeaux Saint-Emilion Grand Cru ou du Charmes-Chambertin Grand Cru de Bourgogne.
C’est pourquoi je recommande à tous de s’ouvrir aux appellations moins connues sans pour autant qu’elles soient moins reconnues. Vous avez bien sur toutes les régions citées précédemment bien qu’à quelques exceptions se sont de vins très abordables et dont la qualité n’est pas à négliger.
Tout est aussi question de contexte et de compagnies, le vin étant une boisson qui est avant tout dédiée au partage mais parfois aussi pour rayonner en société avec de rare et grands flacons.
Il est bien sûr évident que je ne recommande pas de boire du Vosne-Romanée accompagné d’amis qui ne sauraient l’apprécier à sa juste valeur ou bien un Beaujolais Nouveau à un repas gastronomique, ce que je dis c’est de savoir allier plaisir et opportunité.
L’exemple du Beaujolais est le plus adéquat car que trop souvent critiqué et raillé chaque année en raison du Beaujolais Nouveau et de son fameux goût de Banane (sérieusement un peu de tenue !!!), il existe dans le Beaujolais un ensemble de 10 crus qui sont exceptionnels de par leurs qualités, leurs typicités et leurs prix sont plus que raisonnable.
N’ayez pas peur de tester d’autres appellations et de sortir de votre zone de confort pour découvrir d’autres terroirs et certainement y trouver de belles pépites. Votre caviste peut vous aider. Je vous donne la liste de 5 cavistes à connaitre à Paris en fin d’article.
9 – Comment savoir si c’est un vin de garde ou vin à boire ? Comment les différencier ?
On dit d’un vin qu’il est de garde lorsqu’il possède une structure, solide, stable et puissante.
Ce sont des vins caractérisés par la présence de tanins puissants et une acidité élevée mais harmonieuse, l’ensemble formant un équilibre.
Les vins à boire appelés vulgairement des vins de tous les jours, sont des vins avec un faible potentiel de garde. Que cela n’en déplaise, ce sont tout de même de très bons vins.
La seule véritable manière de pouvoir les différencier est la dégustation et quelques notions gustatives de ce qu’est un vin de garde afin de vous permettre d’en estimer le plein potentiel.
Un vigneron, un sommelier et un caviste est à même de vous donner le potentiel exact de garde d’un vin.
10 – Les nouveaux types de vins : les O.V.N.I, les vins bio et naturels. Qu’est-ce c’est !?
Depuis quelques années on voit arrivé sur le marché des vins agrémenter de la notion AB pour Agriculture Biologique (malheureusement, ce n’est pas pour Antoine-Baptiste), de vin biodynamique et de vin dit « naturel ».
Les vins certifiés bio sont soumis à un cahier des charges spécifiques qui stipulent que les vins doivent être réalisés avec des raisins issus de l’agriculture biologique, de ne pas utiliser de produits phytosanitaires d’origines chimiques (pesticides, désherbants…).
C’est un engagement éthique du vigneron sur ses méthodes de productions. Il faut savoir que la France est le premier pays européen consommateur de produits phytosanitaires et que la vigne peut-être une activité très polluante. Les vins biodynamiques sont issus de la Biodynamie, crée par le philosophe Autrichien Rudolf Steiner en 1924, c’est un procédé qui prêche le retour à la dynamisation des sols, le respect de certains cycles naturels comme celui des marées et de la lune, le label de ces vins est reconnaissable facilement, il se nomme Déméter.
Les vins dits Naturel, ce sont des vins a manipulé avec précaution, souvent réduit à la seule mention de vin sans soufre, il est important de préciser que le soufre est présent naturellement dans les parcelles, il est donc primordial de préciser sans soufre ajouté, mais aussi sans aucun intrant d’œnologique moderne. Une association se nommant les Vin S.A.I.N.S l’explique très bien et regroupe les vignerons adhérant à cette philosophie.
6 vins bio que je vous recommande :
- Les vignes du Maynes 2014
- Les héritiers du Comte Lafon 2014
- Maxime Francois Laurent, « Il fait tres soif » 2015
- Domaine de Torraccia Oriu 2011
- Catherine & Pierre Breton « Épaule jeté » 2015
- Domaine de la paonnerie, les Varennes 2014
- Voir plus de vins bio proposés chez Lavinia.fr
Ou acheter du vin sur internet ?
Si vous cherchez une cave en ligne pour trouver du vin à tous les prix, et directement livré chez vous, les deux meilleures adresses sont indiscutablement :
Les deux sites sont très bien faits, et proposent une gamme très large.
Il y a aussi :
Bonus : les 5 caves à vin à Paris pour trouver des bonnes bouteilles
Comme j’aime partager de bonnes adresses, voici la liste des lieux où je vais les yeux fermés pour trouver du bon vin.
Les 5 caves à vins où aller à Paris pour trouver de bons conseils si vous êtes débutant en vin :
- Le cadre et la sélection : Legrand Fille et Fils : 75002, Paris, 1 rue de la Banque, Galerie Vivienne. www.caves-legrand.com
- L’institution : Cave Augé :75008, Paris, 116 Boulevard Haussmann. www.cavesauge.com
- Pour les vins naturels : L’étiquette Paris, 75004, 10 rue Jean Belay. www.letiquetteparis.com
- La philosophique : Philovino, 75005, 33 rue Claude Bernard. www.philovino.com
- La plus Bourguignonne : L’ambassade de Bourgogne, 75006, 6 rue de l’Odéon. www.ambassadedebourgogne.com
À votre tour de me donner vos bonnes adresses dans votre ville, je les réunirai dans un article.
Bonne dégustation, mais attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, le vin est à consommer avec modération.