L’histoire de la marque Blundstone
John Blundstone a 39 ans quand il quitte son Angleterre natale pour rejoindre Hobart, la capitale portuaire de l’île de Tasmanie. De 1855, date de son arrivée, à 1870, il exerce le métier de carrossier, avant de se lancer dans la distribution de brodequins et de souliers importés du Royaume-Uni. En 1878, il fonde sa propre entreprise John Blundstone & Son et en 1882, achète l’usine qu’il louait jusqu’alors. Après plusieurs faillites et rachats successifs intervenus dans les premières années du XXème siècle, suite à la Grande Dépression des années 1930, la société passe entre les mains des frères Cuthbertson (cette famille gère toujours l’entreprise aujourd’hui), eux aussi fabricants de chaussures et propriétaires d’une tannerie. Pendant ce laps de temps assez long, l’activité perdure et Blundstone produit des milliers de chaussures par semaine, en plus d’équiper l’armée australienne durant les deux guerres mondiales. Après-guerre, la marque se spécialise dans la production de chaussures de travail et de montagne. Il faut attendre la fin des années 60 pour que les mythiques Chelsea boots fassent leur apparition et séduisent fermiers du bush, explorateurs ou artistes. Aujourd’hui, la marque Blundstone est distribuée dans le monde entier et reste une référence appréciée par les amateurs de chaussures workwear–heritage.
Notre avis sur la marque Blundstone
Ces dernières années, la popularité des Chelsea Boots Blundstone n’a fait qu’augmenter. Plus qu’un simple phénomène de mode, les nouvelles générations se les arrachent autant pour l’histoire riche qu’elles incarnent que pour leur confort, leur robustesse et leur coût relativement modéré (moins de 200 €). C’est le genre de chaussures élastiquées, facilement enfilables, qu’on aime avoir dans une rotation et que l’on a pas peur de salir et d’user. En plus, elles sont déperlantes et la semelle injectée en caoutchouc vous isolera de l’humidité et du froid. Si les bottines Blundstone ne sont plus fabriquées en Tasmanie mais en Chine, la qualité est toujours au rendez-vous et les cuirs et les semelles tiennent dans le temps. Certains possèdent des paires achetées il y a six ans. En plus, certains cordonniers sont capables de les ressemeler.