Avec cette nouvelle Top Time B31, Breitling réussit un joli tour de force : rendre hommage à l’ADN libre et audacieux de la collection Top Time, tout en marquant une étape clé dans le développement de ses mouvements de manufacture. Une montre trois aiguilles à la fois sobre, précise, élégante… et qui sait rester cool. Une montre simple qui se laisser porter au quotidien.
Une Top Time, mais sans chrono
À l’origine, la Top Time est un chronographe. Un modèle culte lancé dans les années 60 par Willy Breitling, pensé pour séduire une génération avide de vitesse, de liberté et de modernité. Une montre portée aussi bien par des amateurs de sports mécaniques que par James Bond dans Opération Tonnerre – ce n’est pas rien et Breilting n’en parle pas souvent – sûrement pour des raison de droit.
Mais avec cette nouvelle B31, Breitling change la donne : plus de totalisateurs, plus de tachymètre. La marque conserve le style de la Top Time – boîtier fluide, cadran contrasté, esprit racing – mais dans une configuration trois aiguilles, plus épurée, presque essentielle. Une manière de revenir aux fondamentaux de l’horlogerie, sans sacrifier le caractère.
Le cadran : l’art du contraste
Dès le premier regard, on est happé par ce verre double dôme qui donne du relief à l’ensemble et offre une lisibilité optimale du cadran. Trois combinaisons sont proposées pour ce dernier : un blanc souligné de bleu ciel, un bleu profond cerclé de blanc, et un vert profond bordé de noir. Les trois sont à mon avis une réussite, même si j’ai une préférence pour la verte qui fait écho au logo de Verygoodlord !
Les index appliqués, le guichet de date joliment intégré, les aiguilles bien dessinées avec leur traitement Super-LumiNova® : tout est pensé pour une lisibilité parfaite. Mention spéciale à la trotteuse orange qui donne le ton et dynamise l’ensemble avec une touche sporty assumée.
Elle trouve sa place au poignet
Avec ses 38 mm de diamètre et ses 10,3 mm d’épaisseur, cette Top Time B31 trouve le parfait équilibre entre présence et discrétion sur un poignet moyen de 17-18cm. Le boîtier, en acier inoxydable affiche un profil fin et des cornes effilées. Bien entendu, le fond transparent dévoile la mécanique pour nous faire profiter d’une vue plongeante sur le Calibre B31 dont je vais vous parler plus loin.
Côté bracelets, Breitling joue sur deux tableaux : un cuir de veau perforé à l’allure très racing, ou un bracelet acier à trois rangs avec maillon central asymétrique -une signature maison — qui ajoute une touche plus habillée. Dans les deux cas, le confort est au rendez-vous.
Mouvement B31 : du sérieux sous le capot
Mais le véritable cœur de cette montre, c’est son moteur. Breitling inaugure ici son tout nouveau calibre B31, un mouvement manufacture automatique trois aiguilles certifié COSC. Un projet de quatre ans, qui s’appuie sur l’expertise acquise avec le calibre B01, tout en introduisant une nouvelle architecture.
Le résultat : un mouvement de 28,4 mm de diamètre pour 4,8 mm d’épaisseur, doté d’un balancier à spiral suspendu libre pour une précision optimale, et d’une masse oscillante squelette bidirectionnelle visible côté fond. Sa réserve de marche de 78 heures garantit une belle autonomie, et il est garanti 5 ans.
Cerise sur le rotor : chaque mouvement est testé selon des protocoles qui simulent 16 ans d’usage intensif, avec 100 000 remontages, 60 000 chocs à 500 G, et plus de 3 millions de rotations de masse oscillante. Bref, c’est du solide.
Un prix très cohérent
Proposée à 5.500 € sur cuir et 5.800 € sur bracelet acier, la Top Time B31 se positionne dans une tranche tarifaire cohérente au regard de ses prestations. Pour une montre trois aiguilles équipée d’un mouvement manufacture certifié COSC, affichant une réserve de marche confortable et une vraie attention portée aux détails, le rapport qualité-prix reste solide pour une marque de cette ampleur. C’est aussi une manière pour Breitling de rendre le “manufacture” plus accessible, sans sacrifier l’exigence technique ni le style.
Austin Butler, l’ambassadeur qui incarne la liberté
Pour incarner cette Top Time B31, Breitling a choisi l’acteur Austin Butler. Révélé dans Elvis, remarquable dans Dune : Part Two ou encore The Bikeriders, il incarne une forme de liberté élégante, moderne et nonchalante. Une esthétique du mouvement, dans tous les sens du terme. Son style naturel, sa recherche de précision dans le jeu comme dans le choix de ses rôles, résonne parfaitement avec cette montre pensée pour “vivre à son propre rythme”.
